ACCEPTER LE MAAAAAL
Ce matin, mon petit ange s’est transformé en un bébé braillard tout chaud. Ni une, ni deux, je l’emmitoufle dans sa couverture nomade bien chaude pour courir chez le médecin. Ce dernier nous confirme que notre petit chat, n’ayant rien de grave, doit rester sous surveillance, au chaud, à la maison, dans sa chambre. Et oui, malgré tous nos efforts et notre manie (frôlant l’obsession) de laver les petites mains, de se couvrir et de garder ses distances avec toute autre forme humaine au nez rouge coulant, le virus aura été plus fort. « Ok Doc’, mais je n’ai pas du tout prévu de faire ça moi ! Ça tombe mal ! » (Réflexions que je me suis bien gardée de dire tout haut…). Alors au fond de moi, c’est d’abord une montée de stress mélangée à de l’inquiétude pour, finalement, que les choses s’organisent en priorités naturelles. « Tant pis pour le déjeuner avec untel et puis je rattraperais mon retard dans le week-end s’il le faut ». Une fois la situation acceptée alors la vision du problème me semble tout autre.
S’APPUYER SUR SA PROPRE EXPÉRIENCE
En désespoir de cause, je sors ma boîte à outil (ou à pharmacie), et ne cède pas tout de suite à la panique. Je m’efforce de me remémorer mes propres souvenirs. Alors là, il me revient des images de ma maman qui semblait venir à la rescousse instantanément et sans ciller. Solide comme un roc, elle intervenait docilement et faisait preuve d’une patience illimitée alors que je l'appelais sans cesse depuis mon lit. Elle me donnait l’impression que la Terre s’était arrêtée de tourner pour moi. Mais d’où venait cette force si naturelle !? Aujourd’hui, je vous invite à avoir une franche discussion avec elle sur le sujet. Ahahahah, vous n’allez pas être déçue ! Il se peut que le mythe s’arrête mais vous vous apercevrez que votre source d’inspiration, est, elle aussi, super humaine… tout comme nous ! La nature est bien faite, notre regard d’enfant ne relevait pas l’exaspération ou la panique chez notre maman. A notre tour d’endosser cette couverture de « Super-maman-douce-et-délicate-capable-de-supporter-les-complaintes-repetitives »
DEVENIR STRATÈGE EN ÉRADICATION DE VIRUS
Alors une fois passés tous ces sentiments, on se transforme alors en une véritable guerrière dont l'objectif est d’éradiquer le virus. On applique à la lettre les recommandations du médecin. On ne remet pas à 5 minutes le « mouchage de nez », et surtout, on travaille à l’amélioration du moral de notre petit chou. Pour ce faire, et selon l’état, du petit malade, on alterne ou l’on compile l’ensemble de ces solutions :
- materner le petit chat : on ne lésine pas sur les câlins, les bisous.
- garnir son assiette de ce qu’il préfère (et qui est sain bien entendu!)
- lui mettre un pyjama propre, qui sent bon
- refaire son lit avec des draps propres ultra doux
Une chambre d'enfant harmonieuse et épurée pour notre petit guerrier KO...
Bref, on l’entoure constamment de douceur et on l’aide à aller sur la bonne voie. Bien souvent, à l’issue de cette passade, c’est nous qui sommes les plus soulagées et heureuses ! C’est aussi notre victoire (que l’on peut se donner le droit de fêter!)
Rassurez-moi les mamans, vous aussi vous traversez ces états lorsque vous vivez cette situation ?
Bon week-end !
M